Ép. 23 : Le Programme des pages, avec Dan Chikane

 

Transcription

21 juin 2023

25 minutes (audio)

 

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Erin : Bienvenue au balado Parlons du parlement, où nous vous faisons découvrir le Parlement de l’Ontario. Aujourd’hui, la formule de l’épisode sera légèrement différente. Un invité spécial se joindra à moi, mais pas tout de suite. Pour commencer, je veux parler un peu de certaines personnes très importantes à l’Assemblée législative, sur qui nous recevons beaucoup de questions : les pages. De nos jours, si vous regardez une séance parlementaire, vous verrez que les pages font partie intégrante du déroulement. Honnêtement, c’est dur de les quitter des yeux. Ces jeunes à l’allure professionnelle, en complet, se déplacent avec fluidité dans la Chambre, selon une chorégraphie bien rodée. C’est difficile de s’imaginer les lieux sans leur présence.

 

[00:00:47]

Erin : D’où viennent les pages, et quelle est l’histoire derrière le Programme des pages de l’Assemblée législative de l’Ontario? Eh bien, voilà précisément ce que nous allons découvrir aujourd’hui. En réalité, l’origine exacte des pages ne se trouve pas si facilement. Cela pourrait s’expliquer entre autres par le fait que bien des années se sont écoulées avant qu’on les désigne d’un seul et même nom.

 

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Erin : La première mention de ce qu’on pourrait vraiment présumer être un page remonte au Haut-Canada, en 1834. Le document indique, et je cite, « un petit garçon courrait çà et là pour apporter des plateaux de sandwichs aux députés » (traduction libre). Fin de la citation. Aucun titre n’est utilisé pour désigner le garçon, néanmoins on peut se douter que cet enfant qui travaille à la Chambre est probablement l’un des premiers pages.

 

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Erin : Par la suite, les choses se diversifient un peu. Aux États-Unis, on emploie le mot « runner » (ou « coureur ») dès 1827 pour décrire une fonction semblable, avant de passer au titre de « page » durant le 26e Congrès, soit entre 1839 et 1841. Toujours en 1841, le terme fait son apparition dans les journaux de la province du Haut-Canada, quoique sa présence dans les documents reste irrégulière jusqu’aux années 1850 et 1860, moment où il devient habituel sur la liste du personnel de l’Assemblée. En 1867, pendant la première législature de la province de l’Ontario, les pages s’occupent notamment de livrer les messages, de faire des courses et d’aller chercher de l’eau pour les députés. Considérés comme des « employés de l’Assemblée » au même titre que les messagers, ils relèvent directement du sergent d’armes.

 

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Erin : Dans un épisode précédent, nous avons parlé du rôle de sergente ou sergent d’armes et de sa grande importance à l’Assemblée. Maintenant, vous vous demandez peut-être ce qui distingue les messagers et les pages. Honnêtement, c’est une excellente question. En fait, la réponse la plus simple est que les messagers étaient des adultes, alors que les pages étaient et restent toujours des jeunes.

 

[00:02:53]

Erin : Les pages de l’époque sont habituellement de jeunes garçons âgés de 10 à 14 ans. En 1893, ils gagnent 75 cents par jour, tandis que les messagers reçoivent 1,50 $. Petite anecdote : en dollars d’aujourd’hui, cela représente environ 24 dollars par jour pour les pages et presque 50 dollars pour les messagers. Par la suite, jusqu’aux années 1940, la situation des pages change très peu en dehors de leur salaire et de leur uniforme.

 

[00:03:22]

Erin : En 1946, le salaire quotidien des pages est un montant mirobolant de 2,75 $, en plus d’une allocation de 75 cents au souper si la Chambre siège tard. En ce qui concerne l’uniforme, les premiers pages étaient vêtus d’un spencer noir, d’une chemise blanche, d’un nœud papillon noir, de culottes courtes noires, de longues chaussettes noires et de chaussures en cuir verni. Très chic comme habit.

 

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Erin : Toutefois, à la fin des années 1920, les pantalons de longueur habituelle remplacent les culottes courtes, et les pages sont autorisés à porter leurs propres chaussures pourvu qu’elles soient noires. Autre anecdote : pendant la Seconde Guerre mondiale, la taille est en réalité la condition la plus importante pour devenir page. En effet, les jeunes doivent être capables de porter l’un des uniformes déjà disponibles, tout le tissu servant alors à l’effort de guerre.

 

[00:04:13]

Erin : En 1952, un premier tuteur, M. J. B. Davies, est engagé pour enseigner aux pages deux après-midi par semaine ainsi que les samedis. À cette époque, il y a habituellement de 6 à 11 pages en même temps, et ce nombre augmente à environ 15 pages dans les années 1960. Le salaire est alors de 5 dollars par jour. Pour être admissibles au programme, les pages doivent être en septième ou huitième année et maintenir une moyenne d’au moins 80 %. Quelles bonnes notes, quand même. Dès ce moment, le travail de page de l’Assemblée législative commence vraiment à être perçu comme une expérience d’apprentissage immersive et précieuse pour les élèves sélectionnés.

 

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Erin : Puis, au cours des années 1970, le Programme des pages connaît encore plus de changements, en grande partie grâce au président de l’époque, un dénommé Fred Cass. M. Cass relocalise le quartier des pages au quatrième étage de l’édifice de l’Assemblée législative. Ce nouvel espace comprend une salle de classe, une aire de jeux complète avec tennis de table, un salon et une petite cuisine. Malgré tout, l’une des plus grandes contributions de M. Cass reste l’élargissement de la zone de recrutement à la province entière.

 

[00:05:28]

Erin : Auparavant, les pages sélectionnés venaient surtout du Grand Toronto. De plus, en 1971, les premières pages féminines sont acceptées. Quatre filles du comté de Durham sont alors choisies pour travailler à la Chambre. Petite anecdote : à la session d’automne de 1980, c’est la première fois qu’un groupe est entièrement formé de filles, une composition qui découle surtout du grand nombre de filles sur la liste d’attente des candidates et candidats cette année-là.

 

[00:05:55]

Erin : De 1967 à 1971, le nombre de pages au programme passe près de doubler et bondit à presque 100 par année. Chaque session compte en moyenne 22 pages, et chaque année comporte jusqu’à cinq sessions. Maintenant, nous avons vu pas mal d’histoire, et même si j’adore parler de ce sujet, je suis convaincue qu’une personne qui a réellement été page pourrait effectuer un bien meilleur travail que moi. Par conséquent, je suis ravie d’annoncer qu’un ancien page participe au balado avec moi aujourd’hui. Je vais commencer par le laisser se présenter.

 

[00:06:27]

Dan : D’accord. Bonjour, je veux simplement me présenter. Mon nom est Dan Chikane, et j’habite dans une réserve appelée la Première Nation de North Caribou, située à Weagamow Lake, en Ontario. C’est à environ 300 kilomètres de Sioux Lookout.

 

[00:06:51]

Dan : C’est la ville la plus proche de nous. Ouais. J’ai habité ici, dans ma communauté, toute ma vie. Je ne suis jamais parti vivre ailleurs, excepté quelques années en Alberta. Je travaille pour ma Première Nation en tant que surveillant, si on peut dire, ou superviseur pour notre infrastructure locale : les aqueducs, les stations d’eaux usées, les rues et tout le reste qu’on a dans la communauté. Voilà ce que je fais.

 

[00:07:29]

Erin : Je devine que ça vous garde assez occupé.

 

[00:07:32]

Dan : Ouais, en gros, je supervise nos jeunes qui travaillent avec moi. Je supervise quelques jeunes hommes à des endroits différents. Ils font leur boulot, alors je fais pas mal juste les encadrer, vérifier que tout est fait au bon moment.

 

[00:07:52]

Erin : C’est super. Maintenant, je vais reculer de quelques années, mais avant votre métier actuel, vous avez en fait été l’un des tout premiers pages autochtones à travailler au Parlement de l’Ontario. Comment a été votre expérience comme page de l’Assemblée législative?

 

[00:08:09]

Dan : Oui, j’étais l’un d’eux. Je ne sais pas si j’étais le premier ou si nous étions les premiers, mais quelqu’un d’une autre communauté était venu avec moi. On s’était rendus ensemble à Toronto, à Queen’s Park. À l’époque, Leo Bernier était député pour le district de Kenora. C’est comme ça qu’on s’est retrouvés à Toronto.

 

[00:08:44]

Erin : Alors, qu’est-ce qui s’est passé, le député Leo Bernier est venu voir votre famille? Ou comment vous êtes-vous retrouvé impliqué dans le programme? Comment en avez-vous entendu parler?

 

[00:08:54]

Dan : Eh bien, Leo Bernier était député à l’Assemblée législative et il avait l’habitude de visiter les communautés du nord de sa circonscription, je me rappelle, dans ces années-là. Je pense que ce qui est arrivé, si je me souviens bien, c’est que le député a présenté le programme par le biais du surintendant du conseil scolaire, celui qui s’occupait des écoles au nord.

 

[00:09:33]

Erin : Mm-hmm.

 

[00:09:34]

Dan : Dans notre coin. Voilà comment j’ai découvert le programme, par notre école locale.

 

[00:09:42]

Erin : Je vois. Vous avez été le seul de votre école qui a pu participer, par contre?

 

[00:09:46]

Dan : Oui, j’étais le seul. J’ai été choisi, je crois, par la direction d’école, qui a abordé le sujet avec mes parents. Ils ont discuté de l’idée que je m’inscrive au programme, j’imagine, puis ils m’en ont parlé et m’ont demandé si je voulais y aller ou pas.

 

[00:10:12]

Erin : Et quel âge aviez-vous quand vous avez participé au Programme des pages?

 

[00:10:16]

Dan : Je crois que j’avais 12 ans à ce moment. J’ai perdu les photos que M. Bernier m’avait données à l’époque, mais des dates y étaient inscrites à l’arrière.

 

[00:10:36]

Erin : Mm-hmm.

 

[00:10:37]

Dan : Je pense bien que j’avais 12 ans à l’époque.

 

[00:10:41]

Erin : Alors, vous avez pu venir à Toronto et travailler comme page dans l’édifice de l’Assemblée législative. Comment c’était, la première fois que vous êtes entré dans l’édifice et que vous avez vu tout ce qui se passe à Queen’s Park?

 

[00:10:55]

Dan : Eh bien, c’était très différent de l’endroit d’où je venais, qui était juste une petite communauté. Il n’y avait pas de voitures ni de motos. Je ne me souviens pas que nous ayons déjà eu des motos.

 

[00:11:11]

Erin : Mm-hmm.

 

[00:11:12]

Dan : Ma communauté n’avait rien de tout ça. Quelqu’un est venu me chercher à ma communauté dans un petit avion, au milieu de la glace, vers le début du printemps. On est partis pour Sioux Lookout, c’était la première fois que je voyais un train, des voitures et tout le reste. On a pris le train jusqu’à Toronto, puis on est arrivés à l’hôtel Royal York. Il y avait tous ces grands bâtiments et d’autres trucs du genre, et Queen’s Park en soi, c’était un milieu différent. Je ne sais pas comment l’expliquer. C’était tellement différent. C’était juste différent.

 

[00:12:02]

Erin : Mm-hmm.

 

[00:12:02]

Dan : Les bâtiments étaient hauts et, vous savez, il y avait des voitures partout à ce moment-là.

 

[00:12:09]

Erin : Ça devait être incroyable. Est-ce que vous vous souvenez de la première chose que vous avez faite quand vous êtes arrivé à la Chambre ou bien de l’une de vos premières tâches en tant que page?

 

[00:12:19]

Dan : En fait, il fallait nous indiquer où on allait habiter et comment se rendre à Queen’s Park, puis la propriétaire de l’immeuble nous a montré les lieux. Après, on est arrivés au Parlement, l’endroit où on allait travailler, et on a découvert ce qu’on allait faire. On a vu l’endroit où on allait être le matin et on a reçu nos uniformes, qui se trouvaient déjà là.

 

[00:13:03]

Erin : Mm-hmm.

 

[00:13:04]

Dan : Ils étaient déjà prêts à enfiler : les chaussures, la chemise, le gilet, le col, le nœud papillon, tout ce que vous voulez.

 

[00:13:14]

Erin : Oui, je suis pas mal sûre que c’était des nœuds papillon à cette époque-là.

 

[00:13:17]

Dan : Oui, oui.

 

[00:13:19]

Erin : Qu’est-ce que vous avez fait une fois que vous aviez votre uniforme et que vous saviez où aller? Quelles étaient certaines de vos responsabilités en tant que page?

 

[00:13:27]

Dan : Dans le programme auquel je participais, la personne qui s’occupait de nous, je pense que je peux simplement l’appeler notre patron, il nous a expliqué à notre arrivée nos tâches et ses attentes envers nous. Puis, il nous a montré l’Assemblée et ce qu’on allait faire dans cet endroit où les députées et députés s’assoyaient et débattaient. Tout ce qui avait été dit la veille était imprimé le jour suivant, et on devait tout classer. On s’occupait aussi de livrer les messages pour les députées et députés et d’effectuer toute autre course qui nous était demandée.

 

[00:14:13]

Erin : D’accord. Ça ressemble assez aux tâches des pages d’aujourd’hui, alors le programme n’a pas beaucoup changé de ce côté-là. Avez-vous des souvenirs préférés ou des moments marquants de l’époque où vous étiez page?

 

[00:14:31]

Dan : Plus le temps passait, plus j’aimais travailler au Parlement avec les autres garçons.

 

[00:14:39]

Erin : Mm-hmm.

 

[00:14:40]

Dan : Et mes moments préférés, c’était quand on travaillait après les heures normales. Je pense que c’était les jeudis, on devait rester en soirée, puis un chauffeur ou un chauffeur de taxi nous ramenait à la maison et nous déposait chez nous.

 

[00:15:02]

Erin : Mm-hmm.

 

[00:15:04]

Dan : Il nous conduisait aussi sur la rue Yonge pour nous faire visiter. À l’époque, il y avait là les hippies et tout le reste.

 

[00:15:14]

Erin : Ouais. Haha.

 

[00:15:16]

Dan : C’était là que le chauffeur de taxi se rendait. Il avait l’habitude de s’arrêter quelque part sur cette rue pour nous ramasser de quoi grignoter. Bien sûr, on faisait des niaiseries dans le taxi et tout.

 

[00:15:28]

Erin : Mm-hmm.

 

[00:15:28]

Dan : On se chamaillait. Ouais. C’est un de mes souvenirs préférés. On devait se discipliner et se garder à l’ordre, vraiment faire reluire nos chaussures. Notre patron nous disait : « Je veux voir mon visage sur vos chaussures. Cirez-les bien. »

 

[00:15:46]

Erin : Oh wow.

 

[00:15:47]

Dan : C’était quelque chose qu’on devait faire.

 

[00:15:51]

Erin : OK. Quel genre d’effet est-ce que le programme a eu sur votre chemin de vie après la fin de votre séjour? Ou est-ce qu’il y a eu des effets sur le cheminement que vous avez choisi par la suite?

 

[00:16:04]

Dan : Grâce à cette expérience alors que j’étais jeune garçon, j’ai appris à travailler, à respecter mon emploi et à essayer de toujours arriver à l’heure et de garder mon emploi aussi longtemps que possible, peu importe le travail que je suis capable de faire.

 

[00:16:30]

Erin : Mm-hmm.

 

[00:16:31]

Dan : C’est ce que j’ai appris à cette époque où on travaillait ensemble. On travaillait ensemble et on aimait faire des choses en équipe.

 

[00:16:43]

Erin : Et combien de temps avez-vous passé à Toronto? Vous en souvenez-vous?

 

[00:16:47]

Dan : En fait, j’étais parti à la mi-avril. C’était au printemps, et il y avait toujours de la glace sur le lac ici. Je crois être revenu au milieu du mois de juin quand l’eau était déjà dégagée pour l’hydravion. Ouais.

 

[00:17:08]

Erin : Dans ce cas, environ deux mois.

 

[00:17:11]

Dan : Deux mois. Ouais.

 

[00:17:12]

Erin : Et avez-vous rencontré des difficultés pendant que vous étiez page?

 

[00:17:17]

Dan : Ouais, dans mon cas, c’était la première fois… Je veux dire, je me suis retrouvé là-bas à 12 ans, sans aucun moyen de communication. Ce n’était pas comme aujourd’hui, où on n’a qu’à appuyer sur un bouton pour parler avec sa mère ou son père. Ce n’était pas comme ça pour moi. Je ne pouvais pas contacter mes parents à moins de leur écrire une lettre.

 

[00:17:42]

Erin : Mm-hmm.

 

[00:17:42]

Dan : Parfois, une lettre pouvait prendre environ deux semaines avant d’arriver ici, dans ces jours-là.

 

[00:17:47]

Erin : Wow.

 

[00:17:48]

Dan : C’était la partie difficile. Je ne me souviens pas que mes parents m’aient déjà appelé ou quelque chose du genre, parce qu’à l’époque il n’y avait qu’une seule radio pour communiquer dans notre communauté.

 

[00:18:02]

Erin : Mm-hmm.

 

[00:18:03]

Dan : C’est la difficulté que j’ai rencontrée. Par certains moments, je m’ennuyais de ma maison.

 

[00:18:11]

Erin : Mm-hmm.

 

[00:18:12]

Dan : Mais d’autres fois, je sortais les fins de semaine. Mes amis m’invitaient à venir les visiter dans différentes villes de la région, comme Hamilton, Burlington ou ailleurs, à l’endroit où ils habitaient.

 

[00:18:28]

Erin : Ça devait être amusant.

 

[00:18:30]

Dan : Ouais, c’était plaisant, et j’avais la permission d’aller visiter mes amis quand ils m’invitaient.

 

[00:18:42]

Erin : C’est génial. Avez-vous des conseils pour une personne qui songerait à soumettre sa candidature pour devenir page?

 

[00:18:51]

Dan : Bien, si les jeunes ont de l’intérêt pour le Programme des pages… À mon époque, c’était difficile. Il fallait passer par la direction d’école.

 

[00:19:07]

Erin : Mm-hmm.

 

[00:19:08]

Dan : Sauf que de nos jours, vous pouvez facilement y accéder par Internet, par le site Web, peu importe comment ça s’appelle. À partir de là, vous pouvez déposer votre demande, et on vous acceptera ou pas. C’est ainsi que le programme fonctionne. Puis, les parents doivent vraiment aider leurs enfants ou petits-enfants pour les finances, le logement et tout ce qui accompagne le rôle de page.

 

[00:19:45]

Erin : Mm-hmm.

 

[00:19:47]

Dan : C’était une expérience d’apprentissage pour moi à l’époque. Quand j’y repense, je m’aperçois que ça m’aide toujours dans mon travail. En plus, ça me donne une petite idée de ce qui se passe à Queen’s Park ou même à Ottawa, comment les débats et tout le reste s’y déroulent aujourd’hui. J’ai de bons souvenirs de Queen’s Park. Vous savez, il y avait les salves de 21 coups d’artillerie à ce moment-là. On aimait regarder ce genre de choses.

 

[00:20:28]

Erin : Vous parlez des différents événements et cérémonies qui se donnent à l’édifice?

 

[00:20:31]

Dan : Oui, oui. On avait l’habitude d’observer les différentes activités qui s’y déroulaient quand on avait le droit d’y aller, vu qu’il y avait seulement certains endroits qu’on avait la permission de visiter.

 

[00:20:45]

Erin : Eh bien, merci beaucoup d’avoir pris le temps de répondre à toutes mes questions aujourd’hui. J’ai vraiment aimé vous entendre parler de votre expérience en tant que page, d’en apprendre un peu plus sur vous et de découvrir comment c’était pour vous à l’époque. Je voulais juste vous redire un grand merci de m’avoir accordé votre temps.

 

[00:21:04]

Dan : Oui, merci de m’avoir accueilli au balado.

 

[00:21:11]

Erin : Je sais qu’il existe de nos jours toutes sortes de nouvelles technologies et de nouvelles choses, mais c’est merveilleux de pouvoir partager des histoires grâce à cela. Il s’agit selon moi d’une des meilleures facettes de mon travail.

 

[00:21:22]

Dan : J’espère un jour y retourner avec mes petits-enfants pour leur montrer l’endroit où j’ai déjà travaillé.

 

[00:21:30]

Erin : Ce serait fantastique. Peut-être que vos petits-enfants pourraient devenir des pages eux aussi.

 

[00:21:33]

Dan : Oui, oui. Toutefois, ils grandissent si vite, alors…

 

[00:21:39]

Erin : Eh bien, il se peut qu’ils aient le temps de poursuivre l’héritage de la famille.

 

[00:21:45]

Dan : Oui. Merci beaucoup de m’avoir invité.

 

[00:21:49]

Erin : Quel parcours nous avons eu aujourd’hui, et franchement, j’ai beaucoup appris sur le Programme des pages, bien plus que ce j’en savais au départ.

 

[00:21:57]

Erin : Il s’agit vraiment d’une occasion fantastique pour tous les élèves en Ontario qui ont la chance de participer, de même que pour celles et ceux qui soumettent leur candidature. Je ne peux pas m’imaginer comment se passe réellement le travail dans la Chambre, mais cela m’apparaît comme une expérience tout à fait inoubliable. Un merci très, très spécial à Dan Chikane de nous avoir accordé son temps aujourd’hui pour venir au balado raconter ses expériences et des histoires incroyables. Merci beaucoup, Dan. J’ai réellement apprécié que vous preniez le temps de discuter avec moi. Et voilà ce qui conclut notre épisode d’aujourd’hui. Je pourrais sincèrement parler encore et encore du Programme des pages. À mon avis, c’est l’un des programmes les plus intéressants et les plus enrichissants du Parlement ontarien.

 

[00:22:36]

Erin : Enfin, à la manière typique de notre balado, nous ne pouvons terminer aujourd’hui sans un décompte des anecdotes. Si l’épisode d’aujourd’hui était plutôt léger avec seulement trois anecdotes, je suis sûre qu’il y en aura davantage au prochain. Revenez-nous pour découvrir encore plus de faits intéressants sur le Parlement de l’Ontario. Merci encore d’avoir écouté le balado Parlons du parlement, où nous vous faisons découvrir le Parlement de l’Ontario. Mais je dois vous laisser, je crois entendre les cloches.

 

[00:23:06]

Erin : Le balado Parlons du parlement est une production de Protocole parlementaire et relations publiques pour l’Assemblée législative de l’Ontario. Les médias sociaux sont gérés par Protocole parlementaire et relations publiques pour l’Assemblée législative de l’Ontario. Les recherches additionnelles sont fournies par le Service de la recherche à la table pour l’Assemblée législative de l’Ontario. Merci de nous écouter. Si vous avez aimé l’épisode d’aujourd’hui, merci de nous encourager en partageant le balado et en vous y abonnant. Pour voir d’autres anecdotes sur le Parlement de l’Ontario, suivez-nous sur Twitter et Instagram : @parloneducation. Et en anglais : @onparleducation. Merci encore et à la prochaine.