Ép. 12 : Traditions parlementaires

 

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3 février 2022 19 minutes (l'audio)

 

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Erin : Bienvenue au balado « Parlons du parlement ». Où nous enseignons au public tout ce qui a trait au parlement. Je m’appelle Erin et aujourd’hui j’ai un invité très spécial.

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David : Merci Erin. Je m’appelle David et je suis agent des communications à l’Assemblée législative de l’Ontario. Certains me considèrent comme l’historien résident. Je suis heureux de me joindre à toi aujourd’hui pour parler de nos traditions parlementaires. Je souhaite aussi te féliciter pour ton travail remarquable accompli dans le cadre du balado.

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Erin : Merci David. En fait, j’ai une activité en tête pour briser la glace et commencer notre épisode. Qu’en penses-tu?

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David : Ça me paraît être une bonne idée.

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Erin : Excellent. Ok. J’ai une liste de traditions parlementaires, certaines fictives et d’autres réelles, de sénats et de parlements. Je veux que tu me dises si la tradition est réelle ou fictive.

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David : Oh, ça promet d’être difficile. Mais je veux bien m’essayer.

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Erin : Ok. Vrai ou faux : au parlement britannique, des portemanteaux et des porte-épée situés à l’extérieur de la Chambre sont attribués aux députées et députés.

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David : Euh, vu que les épées étaient des objets assez communs lorsque le parlement britannique a été fondé, je vais dire vrai.

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Erin : Exact! Un ruban mauve est réservé à chaque députée et député pour lui indiquer où déposer son épée avant d’entrer dans la Chambre.

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David : Je doute que les porte-épée soient souvent utilisés de nos jours.

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Erin : Je crois que tu as raison! Bon, prochaine tradition. Au Sénat américain, il y a une journée en juin appelée « Seersucker Thursday », où tous les sénateurs portent des habits faits de coton gaufré.

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David : Je dirais que c’est une tradition fictive. Personne ne veut porter du coton gaufré de la tête aux pieds.

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Erin : En fait, c’est une tradition réelle! Au début du XXe siècle, les habits en coton gaufré étaient à la mode, car le tissu est confortable lorsqu’il fait chaud tout en assurant une apparence appropriée. Depuis, la mode et la technologie ont évolué, mais un sénateur du Mississippi a réintroduit la journée « Seersucker Thursday » pendant les années 1990 pour montrer que le sénat n’est pas qu’un groupe de personnes aux habits foncés et c’est devenu une tradition.

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David : En parlant de codes vestimentaires, savais-tu que le parlement britannique a une règle interdisant le port d’armure dans la Chambre? La règle est toujours en vigueur.

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Erin : Je crois que tu nous as donné notre première anecdote du jour!

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David : Wow! Ma première anecdote! C’est un honneur.

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Erin : Un véritable honneur. Bon, dernière tradition. À ce jour, pendant la lecture du discours du Trône au parlement britannique, on « kidnappe » et retient en otage une députée ou un député jusqu’à ce que le souverain lise le discours.

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David : Je sais que celle-ci est vraie. C’est une tradition qui remonte à une époque où les relations entre le souverain et le parlement étaient difficiles, donc un député était retenu en otage au Palais de Westminster au cas où que le souverain soit menacé.

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Erin : Je dois avouer être impressionnée par tes connaissances en traditions parlementaires obscures.

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David : Merci. C’est le sujet d’aujourd’hui, n’est-ce pas? Je me suis peut-être préparé.

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Erin : Si c’est le cas, veux-tu commencer par expliquer ce qu’est une tradition, au juste?

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David : Absolument. Une tradition parlementaire est souvent vue comme étant une notion floue qui englobe des précédents de partout dans le monde. La plupart des traditions ne sont pas inscrites dans un livre.

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Erin : Autrement dit, une tradition parlementaire peut parfois être difficile à définir, car beaucoup d’entre elles sont des coutumes ou des pratiques qui ont évolué au fil du temps.

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David : Exactement. Les traditions sont aussi subjectives; elles peuvent changer selon le lieu. Toutefois, il y a des pratiques parlementaires qui sont convenues comme étant des traditions. Nous allons examiner ces pratiques aujourd’hui.

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Erin : De nombreuses traditions ici en Ontario ne sont pas nécessairement les nôtres. Nous en avons emprunté certaines au parlement fédéral et d’autres au parlement britannique. Nous y avons cependant apporté nos propres couleurs et nous en avons créé de nouvelles.

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David : Prenons comme exemple l’élection du président. C’est un concept qui existe au parlement britannique, au parlement fédéral canadien et ici au parlement ontarien. Cependant, le processus diffère et a évolué séparément au fil du temps.

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Erin : Jusqu’en 1990 en Ontario, il y avait techniquement une élection du président, mais en pratique, la décision était prise à l’avance à huis clos, donc il n’y avait pas vraiment de vote.

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David : Si on le compare au système d’aujourd’hui, les députées et députés proposent la candidature de certains collègues avant de procéder à un scrutin secret afin d’assurer l’impartialité. C’est le seul scrutin à l’Assemblée où le vote des députées et députés demeure secret.

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Erin : De nos jours, le parlement britannique utilise un système semblable, mais ses règles concernant les candidatures et les réélections sont beaucoup plus précises. Notre parlement fédéral, lui, n’a pas de processus de mise en candidature; c’est plutôt un processus de « retrait de candidature ». Le nom de chaque députée et député est automatiquement inscrit à la liste de candidatures. Ceux et celles qui ne souhaitent pas en faire partie doivent publier une lettre pour faire retirer leur nom de la liste.

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David : Malgré ces différences, chacun des processus expliqués exige une majorité de votes remportés par une candidate ou un candidat. Si une majorité n’est pas atteinte, le nom de la ou des personnes qui ont reçu le moins de votes sera retiré et un autre scrutin aura lieu. Le processus continu jusqu’à ce qu’une personne obtienne la majorité absolue.

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Erin : En Ontario, nous avons une tradition qui a lieu après l’élection : la personne élue est traînée jusqu’au fauteuil. Cette personne feint l’hésitation pendant que la personne qui a proposé sa candidature et celle qui l’a appuyée prennent la personne élue par les bras et la traîne jusqu’au fauteuil.

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David : Wow. Erin… Le saviez-vous? Certains spécialistes croient que cette tradition remonte à Sir Richard Waldegrave, en 1381. Nous croyons que Sir Waldegrave s’attendait à une dispute entre le roi et le parlement britannique et qu’il s’inquiétait de l’embarras que ça pourrait lui causer. Donc, il a eu besoin « d’aide » pour se rendre à sa place.

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Erin : Hum... Il l’ignorait à l’époque, mais il a créé une nouvelle tradition parlementaire! Car encore aujourd’hui chaque président fait semblant de devoir être traîné à son fauteuil, en hommage à Sir Waldegrave.

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David : En parlant de personnes qui ne savaient pas qu’elles commençaient une tradition; il y a un autre président qui a commencé une tradition bien précise en Ontario : le président James Clark.

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Erin : Mais bien sûr! Je connais l’histoire. Avant que le président Clark soit élu en 1943, la tradition voulait que le fauteuil du président soit donné en guise de cadeau de l’Assemblée au président en fonction lorsqu’il quittait son poste.

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David : La rumeur prétend que le président Clark ne voulait pas du fauteuil puisqu’il habitait dans un appartement et qu’il n’avait pas assez d’espace chez lui. Au lieu de son fauteuil, il a reçu une copie de son portrait.

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Erin : Et la tradition du portrait continue de nos jours. Chaque personne qui se retire de la présidence peut choisir l’artiste, le style et la pose pour le portrait. Il y a des cas où des photos de famille et d’autres souvenirs ont été inclus pour le personnaliser.

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David : On fait toujours deux copies du portrait : une demeure à l’édifice de l’Assemblée législative et l’autre est donnée en guise de cadeau de départ.

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Erin : Le saviez-vous? Bien que chaque portrait peut être personnalisé, certaines personnes ont porté leur uniforme de présidence pour le portrait. Y compris les gants blancs. Vous pouvez voir les gants sur 23 portraits affichés dans les pièces de l’édifice de l’Assemblée législative.

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David : Un changement plutôt récent apporté à l’uniforme du président concerne le tricorne, qui a été retiré de l’habit. Ce qui nous mène à la prochaine tradition : le défilé.

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Erin : Le défilé est comme une petite parade qui marque le début de chaque jour de séance. La sergente d’armes, le président, de nombreux greffiers et greffières et des pages y participent.

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David : Nous croyons que la tradition a commencé en Angleterre il y a des centaines d’années, lorsque le président avait besoin d’être protégé lorsqu’il entrait et quittait l’édifice. C’est l’une des traditions qui a disparu dans certains parlements au fil du temps, mais nous la pratiquons toujours en Ontario.

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Erin : Tout à fait vrai. Et pour continuer le thème de l’évolution : notre défilé a changé au fil des années. Présentement, le défilé commence au bureau du président, passe par le grand escalier jusque dans la Chambre au début de chaque jour de séance. Toutefois, par le passé, le défilé commençait à d’autres bureaux, mais il s’est toujours terminé dans la Chambre. Pas de surprise de ce côté-là!

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David : Je crois que tu oublies une tradition encore plus évidente qui est liée au défilé.

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Erin : J’ai déjà mentionné les uniformes... Donc... Est-ce que j’oublie les pages?

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David : Enfin, oui, je crois qu’on peut dire que les pages font partie de la tradition. Mais je pensais plutôt à la masse.

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Erin : Ah oui! La masse! Comment puis-je l’avoir oubliée?

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David : Comme je disais, la masse est l’une de nos traditions les plus marquantes et tangibles. Elle est un symbole du pouvoir accordé par la Couronne au début du XIVe siècle. À l’origine, la masse dénotait la permission accordée à l’Assemblée de se réunir. Aujourd’hui, elle représente également l’autorité du président à présider le parlement.

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Erin : La plupart des parlements de type Westminster ont leur propre masse, mais le parlement ontarien est chanceux : nous en avons deux! La première a été fabriquée en 1792. Elle est sculptée de bois et recouverte d’or. Elle comporte également une couronne simple faite de laiton. Par contre, malgré son apparence humble, elle a été volée. Le savais-tu, David?

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David : Oui. Elle a été prise par des soldats américains pendant la Bataille de York en 1813. Bien sûr, c’est une bataille qui a eu lieu pendant la guerre de 1812 qui a dévasté York, aujourd’hui Toronto. Les soldats américains ont aussi mis le feu à l’édifice parlementaire et y ont volé de nombreux objets, y compris la masse, en guise de trophées de guerre à leur départ.

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Erin : Le saviez-vous? La masse fut conservée au Naval Museum à Annapolis, au Maryland, jusqu’en 1934. Franklin D. Roosevelt a émis une directive présidentielle pour rendre la masse à l’Ontario.

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David : Erin, tu as mentionné plus tôt un autre groupe de personnes qui est souvent oublié lorsqu’on parle de traditions parlementaires : les pages de l’Assemblée législative.

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Erin : J’aime parler des pages! On pourrait même en faire tout un épisode : il y a tellement de choses à dire à propos de ces jeunes!

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David : Quelle bonne idée!

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Erin : J’ai l’habitude d’avoir de bonnes idées ici et là. Les pages sont les messagères et messagers officiels du parlement. En Ontario, les pages font partie de notre parlement depuis la Confédération. À l’époque, les pages étaient des garçons de 10 à 14 ans chargés de porter des messages, de faire des courses et d’aller chercher des verres d’eau pour les députés.

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David : Le rôle des pages aujourd’hui est en grande partie le même. Les pages livrent toujours des documents et des messages aux députées et députés, dans la Chambre et ailleurs dans l’édifice, et apportent des verres d’eau dans la Chambre au besoin.

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Erin : Par contre, aujourd’hui, nous avons des groupes de 20 à 25 pages à la fois qui sont tous élèves de 7e et 8e année.

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David : Prépare-toi... Le saviez-vous? Les premières pages ont été nommées par le président Cass en 1971. Depuis, nous essayons toujours de recruter un nombre égal de garçons et de filles à notre programme de pages.

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Erin : Hum, bonne anecdote, mais je crois en avoir une autre...

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David : Vas-y.

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Erin : Le saviez-vous? Les pages du Parlement de l’Ontario sont les plus jeunes parmi les parlements du Commonwealth! Habituellement, les pages sont des élèves du secondaire et des étudiantes et étudiants universitaires, alors que les pages de notre programme ont 12 ou 13 ans.

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David : Nous avons dit que la plupart des pages travaillent dans la Chambre. Ça me semble donc être un bon endroit pour aborder notre prochaine tradition parlementaire.

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Erin : Je suis d’accord. L’une des caractéristiques les plus frappantes de la Chambre est la palette de couleurs. C’est un de ses traits les plus reconnaissables.

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David : Et si je te disais qu’il y a une raison pour laquelle le vert et l’or dominent la Chambre?

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Erin : Je dirais qu’on a une autre tradition à discuter!

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David : Absolument. Au Canada, le parlement fédéral est un parlement bicaméral — c’est-à-dire, composé de deux Chambres — alors que les parlements du palier provincial sont unicaméraux — composés d’une seule Chambre.

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Erin : Grand nombre de parlements du style Westminster ont un système bicaméral, comme tu as dit, et chaque Chambre à sa propre palette de couleurs. Habituellement, la Chambre haute, ou le Sénat, est dotée de rouge, alors que la Chambre basse est dotée de vert.

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David : De nombreux spécialistes croient que le vert est réservé à la Chambre basse, car elle est la couleur associée aux prés et aux terres fertiles dont s’occupe le peuple. D’autres croient que la raison est plus pratique : la teinture verte était beaucoup plus abordable et facile à fabriquer que la teinture rouge.

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Erin : Peu importe la raison, le vert est représentatif de la Chambre basse du parlement depuis des centaines d’années. En ce qui concerne les parlements unicaméraux, le vert est plus répandu puisqu’il n’y a pas de Chambre haute.

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David : Par contre, le Parlement de l’Ontario a rompu la tradition pendant un certain temps. Pendant les années 1970, l’Ontario a légèrement actualisé les couleurs.

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Erin : Je dirais plus que « légèrement »...

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David : Ouais... Ok, d’accord. La palette a beaucoup changé. Plus précisément, la palette est passée à un thème éclatant de rouge et de bleu. Les tapis et les rideaux étaient rouges alors que les tissus d’ameublement et les détails étaient bleus.

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Erin : Quelle mode!

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David : Pendant les travaux de restauration des années 1990, la Chambre a retrouvé ses couleurs de vert et d’or.

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Erin : Une autre caractéristique dominante de la Chambre est l’aménagement des sièges. Comme la plupart des parlements de style Westminster, dans le Parlement de l’Ontario, les députées et députés sont placés des deux côtés de la Chambre et se font face. Cet aménagement se base sur un style datant du 16e siècle, celui de la chapelle St-Stephen à Westminster, en Angleterre.

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David : La première Chambre des communes a été créée de sorte que les politiciens puissent se faire face pendant les débats en espace restreint. La disposition des places dans la Chambre des communes d’aujourd’hui est une copie de celle de la première chambre.

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Erin : Il y a eu une brève période pendant laquelle cette disposition n’était pas utilisée en Ontario. Pendant les années 1930, la disposition a été modifiée pour permettre aux députées et députés de mieux s’entendre pendant les débats. C’était bien sûr avant l’arrivée des microphones.

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David : Bien sûr. Vous vous demandez comment les sièges étaient disposés? Eh bien en forme de fer à cheval!

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Erin : Nous avons quelques photos de cette disposition. Malheureusement, ça n’a pas duré.

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David : Pendant les années 1940, l’ancienne disposition a été rétablie et c’est ce que nous avons aujourd’hui.

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Erin : Je connais une tradition liée à la Chambre, mais qui ne se situe pas dans la Chambre.

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David : Quoi? Comment est-ce qu’une tradition peut être liée à la Chambre sans y être située?

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Erin : À vrai dire, ça a plutôt affaire aux députées et députés : plus précisément, lorsqu’ils se rassemblent dans la Chambre.

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David : Ah. Tu parles donc d’un certain appareil lumineux dans le grenier?

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Erin : En effet! À mon avis, c’est l’une de nos traditions les plus uniques. Il y a une lumière en forme d’étoile dans le grenier de l’édifice de l’Assemblée législative. Si vous observez bien la fenêtre supérieure au milieu du côté sud de l’édifice, vous pourrez peut-être en voir la forme. Mais à quoi sert-elle?

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David : À l’ouverture de l’édifice en 1893, la ville de Toronto était beaucoup plus petite. La lumière était utilisée pour indiquer au public qu’une séance avait lieu en soirée. En fait, des rapports publiés à l’époque disent que la lumière pouvait être vue depuis les îles de Toronto!

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Erin : Nous utilisons toujours la lumière à cet effet. Toutefois, à cause des changements apportés au Règlement, les séances en soirée sont beaucoup moins fréquentes. De plus, c’est difficile de voir la lumière à cause des autres édifices et de l’éclairage lumineux sur les terrains. Mais je vous assure que nous utilisons toujours l’appareil!

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David : Wow Erin. Quelle aventure parmi les traditions parlementaires!

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Erin : N’est-ce pas? Avant de partir, David, si tu devais en choisir une seule, quelle serait tradition ta préférée?

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David : À vrai dire, ma tradition préférée est probablement celle des photos composites des députées et députés. C’est comme les photos d’un album scolaire. Bien que ces photos, à l’origine, étaient plus... créatives qu’aujourd’hui si on peut dire.

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Erin : On ne peut pas faire attendre notre audience! Tu dois expliquer ce que tu veux dire.

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David : T’as raison. Les photos composites étaient plutôt un collage qu’une photo de groupe. À l’époque, il était très difficile de prendre en photo un gros groupe de personnes, donc chaque personne était photographiée individuellement. Ensuite, les photos étaient collées sur une toile et l’artiste peinturait le reste avec le décor d’une pièce, incluant des bureaux et autres.

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Erin : Comme vous pouvez l’imaginer, certains détails, comme la perspective et les tailles, sont intéressants, mais c’est une tradition très chouette que nous continuons aujourd’hui! Bien que, ces jours-ci, nous prenons simplement des photos individuelles de chaque députée et député.

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David : Et toi, Erin, quelle est ta tradition préférée?

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Erin : Hum, je dirais le mur de noms au rez-de-chaussée. Pour moi, ça évoque l’histoire de l’édifice et de tous les évènements importants qui sont survenus ici.

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David : C’est une tradition fort intéressante : le nom de chaque députée et député du Parlement de l’Ontario y est inscrit.

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Erin : Je suis d’accord. C’est pour ça que c’est ma tradition préférée. Bon, David, puisque c’est ton premier épisode, je dois t’expliquer comment on termine : avec un décompte des anecdotes! Veux-tu le faire?

[00:18:10]

David : Ça sera un honneur, Erin. Aujourd’hui, nous avons... 6 anecdotes!

[00:18:16]

Erin : Épatant! Joignez-vous à nous lors du prochain épisode pour en apprendre plus sur le parlement.

[00:18:21]

David : Merci tout le monde d’avoir écouté le balado « Parlons du parlement », où nous enseignons au public tout ce qui a trait au parlement.

[00:18:26]

Erin : On doit y aller. Je crois entendre la sonnerie.

Le balado « Parlons du parlement » est produit par la Direction du protocole parlementaire et des relations publiques de l’Assemblée législative de l’Ontario.

Médias sociaux gérés par la Direction du protocole parlementaire et des relations publiques de l’Assemblée législative de l’Ontario.

Les recherches ont été effectuées par le Bureau des recherches pour la Table de l’Assemblée législative de l’Ontario.

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