Ép. 13 : Célébration en l’honneur du Mois de l’histoire des Noirs

 

Transcription

 

Le 24 février 2022

19 minutes (audio)

 

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Erin : Bienvenue au balado « Parlons du parlement », où nous enseignons au public tout ce qui a trait au parlement. Je m’appelle Erin et aujourd’hui j’ai une invitée très spéciale.

 

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Jenny : Bonjour! Bonjour, Erin. Je m’appelle Jenny et je suis l’agente de liaison en matière de protocole auprès de la Direction du protocole parlementaire et des relations publiques. Je suis très heureuse de participer à ce balado pour un épisode célébrant le Mois de l’histoire des Noirs.

 

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Erin : Et je suis très heureuse de t’avoir avec moi pour cet épisode, Jenny!  Aujourd’hui, en l’honneur du Mois de l’histoire des Noirs, nous allons parler de quelques pionnières et pionniers du Parlement de l’Ontario et de leur influence ainsi que l’héritage qu’elles et ils ont laissé dans notre Assemblée provinciale.

 

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Jenny : Oui!  Le premier homme Noir à avoir été élu à un poste politique en Ontario est Abraham Shadd. Il a été élu en 1859 comme conseiller de Raleigh, en Ontario, une communauté du comté de Kent, dans le sud-ouest de la province.

 

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Erin : En fait, la famille Shadd a également contribué à ouvrir la voie aux femmes noires en politique. La fille de M. Shadd, Mary Ann Shadd, s’est battue pour le vote des femmes et a été la première femme noire en Amérique du Nord à publier un journal. Elle utilisait son journal pour discuter des droits des femmes et informait également son public des prochaines réunions sur le droit de vote. Grâce à l’aide de Mary Ann Shadd et d’innombrables autres personnes, certaines femmes (dont certaines femmes noires) ont obtenu le droit de vote aux élections fédérales canadiennes en 1918.

 

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Jenny : Quelle famille, Erin, quelle famille! Bien que la famille Shadd ait sans aucun doute joué un rôle important en ouvrant la voie à d’innombrables autres personnes, notre épisode d’aujourd’hui va se concentrer sur quatre autres personnes qui ont éliminé des obstacles et ont occupé divers rôles au Parlement de l’Ontario. Ces personnes restent encore aujourd’hui des pionnières et pionniers. Tout d’abord, nous avons M. Leonard Braithwaite.

 

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Erin : Leonard Braithwaite est né en 1923. Il a grandi à Toronto, dans le quartier du marché Kensington. En 1942, il tente de s’enrôler dans l’Aviation royale canadienne, mais l’agent de recrutement local le rejette à plusieurs reprises parce qu’il est noir. Il a finalement pu s’enrôler un an plus tard et a servi au sein du Bomber Command numéro 6, en Angleterre, en tant que mécanicien de moteur et préposé à l’équipement de sécurité.

 

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Jenny : Et après la guerre, il a fréquenté l’Université de Toronto où il a obtenu un baccalauréat en commerce et une maîtrise en administration des affaires. M. Braithwaite a ensuite obtenu une maîtrise en administration des affaires de l’École d’études commerciales de Harvard et a également obtenu un diplôme de la Osgoode Hall Law School avant d’ouvrir son propre cabinet d’avocats à Etobicoke.

 

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Erin : Et il a commencé sa carrière politique en 1960 dans divers rôles municipaux, entre autres commissaire d’école et conseiller municipal. En raison de sa popularité croissante dans la circonscription, Leonard Braithwaite a été approché par le Parti progressiste-conservateur de l’Ontario, le NPD et le Parti libéral, qui lui ont tous proposé de se présenter comme candidat de leur parti aux élections provinciales de 1963. Mais il s’est finalement joint au Parti libéral. Il a remporté l’investiture de sa circonscription et a pu ainsi commencer sa campagne électorale.

 

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Jenny : La campagne était difficile, car un grand nombre de personnes ne souhaitaient pas donner de fonds à un candidat qu’on croyait perdant, puisqu’un Canadien noir n’avait jamais gagné une élection provinciale auparavant. Toutefois, grâce à un travail acharné et à l’enthousiasme de ses partisanes et partisans, Leonard Braithwaite a été élu le 25 septembre 1963, devenant ainsi la première personne noire à être élue à une Assemblée législative provinciale au Canada. Quel exploit!

 

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Erin : En effet. Un véritable exploit! Le saviez-vous? M. Braithwaite a obtenu 443 voix de plus que le candidat suivant dans sa circonscription. Bien qu’il ait été élu en septembre, il n’a prononcé son premier discours à la Chambre qu’en février. Lorsque les députées et députés sont élus pour la première fois, il existe une convention commune selon laquelle la première fois qu’ils se lèvent pour prononcer un discours dans la Chambre, ils bénéficient de certaines courtoisies. Le saviez-vous? Cette pratique est parfois appelée « discours d’inauguration » ou « baptême d’orateur ». Lors d’un discours d’inauguration, la députée ou le député n’est généralement pas interrompu ou chahuté par les autres députées et députés, et la présidence peut même parfois lui accorder du temps supplémentaire pour qu’elle ou il puisse terminer son allocution.

 

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Jenny : En tant que premier parlementaire noir au Canada, Leonard Braithwaite a fait usage de son expertise en tant qu’avocat et de son expérience en tant que conseiller scolaire pour prononcer son discours d’inauguration le 4 février 1964. Il a dénoncé la loi qui autorisait la ségrégation raciale dans les écoles de l’Ontario depuis plus de 114 ans. Grâce à son discours, cette loi a été modifiée et l’article concernant la ségrégation raciale dans les écoles de la province a finalement été abrogé. Quel geste remarquable!

 

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Erin : En effet, quel accomplissement! Par la suite, Leonard Braithwaite a été réélu en 1967 et 1971. Il était alors porte-parole en matière de travail et d’aide sociale. En tant que politicien, il s’est consacré à la lutte pour l’égalité des sexes et pour les droits des minorités. En 1971, les étudiantes ont eu le droit de travailler en tant que pages à Queen’s Park, en partie grâce à sa ténacité ferme sur cette question.

 

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Jenny : En 1975, il a perdu son siège à l’Assemblée législative de l’Ontario, mais est retourné à la politique municipale. Il a aussi repris la pratique du droit et a continué à travailler dans ce domaine jusqu’à sa mort en 2012, à l’âge de 88 ans.

 

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Erin : Leonard Braithwaite était et restera une source d’inspiration pour plusieurs.

 

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Jenny : Absolument.

 

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Erin : Il a déclaré que son rôle dans l’abolition de la loi qui autorisait la ségrégation raciale dans les écoles de l’Ontario, la Separate Schools Act, était, et je cite : « peut-être son plus grand exploit », fin de la citation. Leonard Braithwaite a été le premier homme noir élu à l’Assemblée législative de l’Ontario en 1963. Cependant, ce n’est qu’en 1990 que la province a élu la première femme noire au parlement, Zanana Akande. 

 

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Jenny : Zanana Akande est née en 1937, et a aussi grandi dans le quartier du marché Kensington à Toronto. Ses parents étaient originaires de Sainte-Lucie et de la Barbade, où ils travaillaient en tant qu’enseignants. Malheureusement, ils n’ont pas été en mesure de poursuivre leur carrière au Canada, puisqu’à l’époque, les personnes de race noire n’avaient pas la permission d’enseigner. Ses parents l’ont inspirée à se lancer dans une carrière en enseignement. Elle a complété son baccalauréat ès arts et une maîtrise en éducation de l’Université de Toronto. Par la suite, elle a complété le programme du Teachers’ College de l’Université de Toronto. Elle a été enseignante et directrice d’école pendant de longues années tout en faisant beaucoup de bénévolat auprès de l’organisme Centraide, de la popote roulante et de la Fédération des femmes enseignantes.  

 

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Erin : Comme si elle n’était pas déjà assez occupée, elle a finalement décidé qu’il était temps de s’impliquer davantage. Elle a dit et je cite : « Le fait que les choses n’évoluent pas assez vite me dérangeait. Au lieu de critiquer, j’ai décidé qu’il était temps de m’impliquer davantage. Il était temps de faire bouger les choses ou de me la fermer ». Fin de la citation. Donc, en 1990, elle a décidé se présenter à l’élection provinciale. Personne n’était plus surpris qu’elle d’apprendre qu’elle l’avait remporté. Le saviez-vous? Elle a remporté la victoire dans sa circonscription avec une marge d’un peu plus de 1 000 votes. Grâce à son élection, Zanana Akande est devenue la première législatrice noire de la province. Elle est également devenue la première femme noire au pays à faire partie du Conseil des ministres. Alors qu’elle siégeait à l’Assemblée législative de l’Ontario, Zanana Akande a occupé les postes de ministre des Services sociaux et communautaires et, plus tard, d’adjointe parlementaire du premier ministre.

 

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Jenny : En tant que femme, je suis époustouflée, Erin. Au cours son mandat, elle a supervisé de nombreuses mises à jour du système d’aide sociale et de refuges dans la province. Elle a aussi joué un rôle clé dans la création du Secrétariat ontarien de lutte contre le racisme et celle de la première loi provinciale sur l’équité en matière d’emploi, qui allait ensuite institutionnaliser les droits des femmes au travail. Merci. Haha.

 

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Erin : Sûrement. Mais son plus grand exploit, peut-être, a été la conception et la mise en place du programme boulotOntario Jeunesse, une initiative qui a donné aux jeunes issus de milieux défavorisés la possibilité de trouver un emploi d’été intéressant.

 

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Jenny : Elle a continué à défendre les droits des plus vulnérables, tout en restant active au sein de la communauté. Elle a siégé en tant que présidente de l’Alliance urbaine sur les relations interraciales et de l’Association canadienne des enseignants noirs. Elle a aussi été récipiendaire du prix African Canadian Achievement Award en matière d’éducation.

 

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Erin : Depuis 2009, Zanana Akande est à la retraite, mais elle continue de faire du bénévolat auprès de différents conseils et organismes communautaires. Le saviez-vous? Zanana Akande s’est vu remettre une clé de la ville de Toronto. 

 

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Jenny : J’aimerais en avoir une aussi!

 

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Erin : Peut-être un jour.

 

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Jenny : Peut-être un jour. Et sur cette note positive, le prochain pionnier que nous présentons est lui aussi un ardent défenseur de sa collectivité et est toujours étroitement lié à Toronto — plus précisément, à Scarborough. Il s’appelle Alvin Curling.

 

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Erin : Alvin Curling est né en 1939 à Kingston, en Jamaïque. Il a étudié à l’Université de Technologie de Kingston avant d’immigrer au Canada en 1966. Au Canada, il a étudié au Collège Seneca et à l’Université York pour poursuivre une carrière en éducation comme directeur des services aux étudiantes et étudiants au Collège Seneca. Sa passion pour l’alphabétisation chez les adultes lui a mérité le poste de président de l’organisme World Literacy of Canada de 1981 à 1984.

 

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Jenny : Magnifique. Et suite à son intérêt croissant pour la politique, il s’est présenté aux élections provinciales de 1985 pour la circonscription de Scarborough Nord, qui était la plus importante en termes de population.

 

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Erin : Il a remporté la victoire avec 30 504 votes, soit le plus grand nombre de votes inscrits pour une candidate ou un candidat provincial à l’époque. Le saviez-vous? Il y avait une marge de presque 8 000 votes entre M. Curling et la prochaine candidate.

 

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Jenny : Il a été nommé ministre du Logement en juin 1985 et est donc le premier Canadien noir à faire partie du Conseil des ministres en Ontario. Pendant son mandat, il a élargi le programme de contrôle des loyers et a annoncé une nouvelle initiative de vaste portée concernant le logement en milieu urbain. Il a été réélu en 1987 et nommé ministre de la Formation professionnelle, mettant l’emphase sur l’alphabétisation. Il a remporté plusieurs élections par la suite et a occupé de nombreuses fonctions de porte-parole de l’opposition, soulignant toujours ses passions principales : aider les jeunes et les collectivités, et améliorer les services sociaux.

 

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Erin : Et ensuite ont eu lieu les élections générales de 2003. Le premier point à l’ordre du jour après une élection générale est d’élire un nouveau président ou une nouvelle présidente. Alvin Curling a été nommé par ses pairs de l’Assemblée et a été élu président de l’Assemblée législative de l’Ontario en 2003. Il est ainsi devenu le premier président noir du Parlement de l’Ontario.

 

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Jenny : Tout au long de sa carrière au sein du parlement, il s’est consacré à faire entendre les voix des communautés minoritaires en militant pour l’inclusivité, pour le rôle important de la fonction publique et pour les droits de la personne.

 

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Erin : En 2005, Alvin Curling a accepté une mission diplomatique en tant qu’ambassadeur du Canada en République dominicaine. Depuis sa retraite de la vie politique, il siège en tant que coprésident du groupe de travail gouvernemental chargé de l’examen des causes de la violence chez les jeunes. En 2014, il a été reçu officier de l’Ordre de l’Ontario pour, et je cite : « le rôle important qu’il a joué en vue d’orienter les politiques gouvernementales concernant la violence chez les jeunes ». Fin de la citation. Le saviez-vous? Il y a une école primaire et une rue nommées en l’honneur d’Alving Curling. Les deux se trouvent, comme vous pouvez le deviner, dans sa circonscription de Scarborough.

 

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Jenny : Le dernier personnage que nous allons présenter aujourd’hui a vécu une longue vie épanouie, malgré les défis.

 

[00:12:38]

Erin : Tout à fait, Jenny. Bien qu’il fût déjà élu au palier fédéral, Lincoln Alexander est célèbre en Ontario pour avoir été le premier Canadien noir nommé à une fonction vice-royale.

 

[00:12:55]

Jenny : Né en 1922 de parents immigrants, Lincoln Alexander a grandi dans l’est de Toronto avant de déménager à Harlem avec sa mère. Lorsque la Seconde Guerre mondiale a éclaté, il est revenu au Canada, mais il était trop jeune pour s’enrôler dans les forces armées.

 

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Erin : En 1942, il a finalement été en mesure de s’enrôler auprès de l’Aviation royale canadienne. À cause de sa déficience visuelle, il a servi au front intérieur en tant que radiotélégraphiste. Il a reçu une libération honorable en 1945 suite à un manque de soutien adéquat de la part de ses officiers supérieurs en raison de sa race.

 

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Jenny : Après la guerre, il a étudié à l’Université McMaster, où il a obtenu un baccalauréat ès arts. Par la suite, il a reçu son diplôme de la Osgoode Hall Law School à Toronto. Il a ensuite ouvert son propre cabinet d’avocats à Hamilton avant de s’engager dans la vie politique. Il s’est présenté aux élections fédérales en 1965 sans succès; il s’est présenté une deuxième fois aux élections fédérales de 1968 et est devenu le premier Canadien noir élu à la Chambre des communes.

 

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Erin : Et son histoire ne s’arrête pas là. Il a marqué l’histoire pendant la dernière année de sa carrière parlementaire lorsqu’il est devenu le premier Canadien noir nommé au Conseil des ministres en tant que ministre du Travail. Pendant son mandat, Lincoln Alexander a fait preuve d’un sens profond de la moralité et n’hésitait pas à promouvoir des enjeux qu’il croyait véritablement importants, peu importe les politiques partisanes.

 

[00:14:25]

Jenny : Et en 1980, le premier ministre de l’Ontario lui-même lui a demandé de siéger en tant que président de la Commission des accidents du travail de l’Ontario. Il a alors quitté sa fonction parlementaire et a accepté son nouveau poste. Après de nombreuses années au sein de la fonction publique, on aurait pu croire qu’il n’y avait plus d’autres chapeaux à porter. Mais il lui en restait un.

 

[00:14:48]

Erin : Tu as raison, Jenny. Le 20 septembre 1985, sur conseil du premier ministre, la gouverneure générale du Canada a nommé Lincoln Alexander le 24e lieutenant-gouverneur de la province de l’Ontario. Il est le premier Canadien noir à avoir été nommé à une fonction vice-royale au Canada. Le saviez-vous? La personne qui représente la reine en tant que lieutenant-gouverneur ou lieutenante-gouverneure défend des causes qui lui tiennent à cœur. En tant que lieutenant-gouverneur de l’Ontario, M. Alexander a joué un rôle actif dans les affaires multiculturelles de l’Ontario. Son mandat traitait trois causes : la lutte contre le racisme, la progression de la cause des jeunes et la défense des personnes âgées. En fait, un programme de prix a été créé pour les jeunes qui font preuve de leadership dans la lutte contre la discrimination et le racisme au sein de leur école ou de leur collectivité. Le saviez-vous? Pendant son mandat de lieutenant-gouverneur, Lincoln Alexander a visité 672 collectivités, a organisé 675 soirées, a accueilli environ 75 000 invités et invitées, s’est présenté à plus de 4 000 engagements et a visité plus de 230 écoles. Tu parles! On peut dire qu’il est occupé.

 

[00:16:09]

Jenny : Il avait un calendrier très chargé, en effet. En 1991, lorsque son mandat a pris fin, il a accepté un poste comme chancelier à l’Université de Guelph, où il a exercé un record de cinq mandats. Il était aussi le président de la Fondation canadienne des relations raciales au début des années 2000 et il y demeure un porte-parole actif concernant les relations raciales et les enjeux auxquels font face les anciens combattants. Il a reçu de nombreux titres et mentions. Il a notamment été nommé Compagnon de l’Ordre du Canada en 1992.

 

[00:16:43]

Erin : Lincoln Alexander est décédé en 2012, à l’âge de 90 ans. Cependant, son héritage est vaste. Plusieurs écoles ainsi qu’une partie d’une autoroute municipale à Hamilton portent son nom en son honneur, et son anniversaire a été proclamé la « Journée Lincoln Alexander » en Ontario. Lorsqu’on lui a demandé s’il avait des conseils sur la façon de mener une vie si diverse et enrichie, il a répondu : « J’essaie simplement de faire mon travail et de bien le faire. » Fin de la citation.

 

[00:17:16]

Jenny : Un conseil que je vais suivre. Absolument. C’est dommage que nous n’ayons pas plus de temps pour parler d’un plus grand nombre de personnes importantes et impressionnantes qui ont fait partie de l’Assemblée législative. Ces quatre individus ont certainement contribué à ouvrir la voie à de nombreuses personnes, et ils ne seront pas les derniers. Leonard Braithwaite, Zanana Akande, Alvin Curling et Lincoln Alexander ont tous joué un rôle fondamental et façonné le parlement de l’Ontario que nous connaissons aujourd’hui. Chaque pionnière et pionnier en soi est une source d’inspiration et un modèle pour plusieurs. Certainement pour moi. Leur influence continuera sûrement de se faire ressentir pour les générations à venir.

 

[00:18:02]

Erin : Sûrement. Et comme nous le faisons pour tous nos épisodes, nous terminons avec un décompte d’anecdotes. Aujourd’hui, nous en avons huit! Et Jenny, je tiens à te remercier de t’être jointe à moi aujourd’hui pour cet épisode spécial célébrant le Mois de l’histoire des Noirs.

 

[00:18:21]

Jenny : Merci, Erin. Thank you. C’était un véritable plaisir. Merci de m’avoir invitée.

 

[00:18:26]

Erin : Tout le plaisir était pour moi. Restez à l’écoute la prochaine fois pour en apprendre plus sur l’Assemblée législative de l’Ontario.

 

[00:18:32]

Jenny : Et joyeux Mois de l’histoire des Noirs. Happy Black History Month.

 

[00:18:36]

Erin : À toi aussi. Merci tout le monde d’avoir écouté le balado « Parlons du parlement », où nous enseignons au public tout ce qui a trait au parlement. On doit y aller. Je crois entendre la sonnerie.

Le balado « Parlons du parlement » est produit par la Direction du protocole parlementaire et des relations publiques de l’Assemblée législative de l’Ontario. Médias sociaux gérés par la Direction du protocole parlementaire et des relations publiques de l’Assemblée législative de l’Ontario. Les recherches ont été effectuées par le Bureau des recherches pour la Table de l’Assemblée législative de l’Ontario. Merci de nous avoir écoutées. Si vous avez aimé cet épisode, veuillez m’appuyer en le partageant et en vous abonnant. Pour plus d’anecdotes concernant le parlement de l’Ontario, suivez-nous sur Twitter  et Instagram  : @parloneducation. Et en anglais sur Twitter : @onparleducation. Encore une fois, merci et à la prochaine.