Ép. 07 : Entretien avec Son Honneur Elizabeth Dowdeswell, la lieutenante-gouverneure de l’Ontario

 

 

Transcript

29 juillet 2021 25 minutes (l'audio)

 

[00:00:08]

Erin: Bienvenue au balado « Parlons du parlement ». Je m’appelle Erin et Stephanie m’accompagne pour un épisode très spécial. Nous sommes très heureuses d’accueillir la lieutenante-gouverneure de l’Ontario pour un entretien très spécial.

 

[00:00:19]

Stephanie: Puisque le Canada est une monarchie constitutionnelle, nous avons à la fois une personne élue à la tête du gouvernement et une reine qui agit comme chef d’État. La lieutenante-gouverneure est la représentante de la reine et exerce des pouvoirs au nom de la Couronne. Ces pouvoirs ressemblent à ceux exercés par la gouverneure générale ou le gouverneur général au palier fédéral selon les conventions constitutionnelles. La lieutenante-gouverneure ou le lieutenant-gouverneur exerce des fonctions importantes, y compris convoquer, proroger ou dissoudre le Parlement sur avis de la première ministre ou du premier ministre; lire le discours du Trône au début d’une session parlementaire; accorder la sanction royale aux projets de loi adoptés par l’Assemblée législative; ordonner à l’Assemblée de déclencher des élections sur avis du Conseil des ministres; approuver les affaires émanant du gouvernement en signant les décrets sur avis du Conseil des ministres; et tenir des réunions régulières avec la première ministre ou le premier ministre pendant lesquelles Son Honneur a le droit d’être consulté au sujet des questions gouvernementales. La lieutenante-gouverneure ou le lieutenant-gouverneur effectue ses tâches de façon impartiale afin d’assurer le respect de la volonté démocratique du peuple ontarien et des personnes élues ainsi que le respect des conventions constitutionnelles d’un gouvernement responsable. En plus de ses fonctions constitutionnelles, le rôle de lieutenant-gouverneur sert à promouvoir la réconciliation, l’identité de la population ontarienne et les causes louables. La personne en poste représente toutes les Ontariennes et tous les Ontariens lorsqu’elle communique avec les visiteuses et visiteurs importants de l’extérieur de la province, et elle est fière d’octroyer des prix et de décerner des distinctions.   Ces distinctions servent à reconnaître formellement l’excellence, les réalisations et les contributions des Ontariennes et des Ontariens de toutes les couches de la société.

 

[00:01:47]

Erin: Nous sommes fières d’accueillir Son Honneur Elizabeth Dowdeswell, la 29e lieutenante-gouverneure de l’Ontario. Elle sert l’intérêt public depuis longtemps, ayant auparavant occupé des postes au sein du gouvernement et dans le secteur privé, y compris en tant que secrétaire générale adjointe des Nations Unies et directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l’environnement. Ses diverses fonctions comptent notamment celles de présidente fondatrice et directrice générale de la Société de gestion des déchets nucléaires, ainsi que présidente et directrice générale du Conseil des académies canadiennes. Mme Dowdeswell a également siégé aux conseils d’administration de sociétés et d’organismes à but non lucratif canadiens et internationaux. Depuis son entrée en poste en 2014, Son Honneur a encouragé les gens de l’Ontario à bien songer à leur rôle non seulement en tant que résidentes et résidents de la province, mais comme citoyennes et citoyens du monde. Son mandat est fondé sur la résilience et la durabilité grâce à la prospérité économique inclusive, à la gérance environnementale, à la cohésion sociale et à la protection de la démocratie. Elle détient un baccalauréat en sciences avec spécialisation en économie domestique et un certificat en enseignement de l’Université de la Saskatchewan ainsi qu’une maîtrise en sciences avec spécialisation en sciences comportementales de l’Université de l’Utah. Elle est officière de l’Ordre du Canada, membre de l’Ordre de l’Ontario et récipiendaire de nombreuses distinctions et associations. Son Honneur détient également douze doctorats honorifiques. Merci beaucoup de vous être jointe à nous aujourd’hui, Votre Honneur.

 

[00:03:07]

Son Honneur Elizabeth Dowdeswell : Avec plaisir. C’est agréable d’avoir une conversation informelle avec vous.

 

[00:03:13]

Erin: Pareillement. Donc, nous allons procéder avec les questions. La première : vous êtes née en Irlande et vous avez immigré au Canada et travaillé dans plusieurs secteurs. Quelles expériences vous ont menée ici aujourd’hui?

 

[00:03:30]

Son Honneur : C’est, en quelque sorte, une question difficile, simplement parce que j’ai eu la chance de changer de carrière tous les quatre ou cinq ans. Mais, pour commencer du début, je dirais que mon histoire est typique de nombreuses autres histoires canadiennes. C’est une histoire d’immigration. Mes parents sont venus au Canada de l’Irlande du Nord lorsque j’étais très jeune, j’ai donc fait toute ma scolarité ici. Et je crois qu’ils étaient toujours à l’affût de ce que pouvait leur offrir le Canada. Donc ça a toujours été une expérience positive et je n’avais pas le désir de retourner en Irlande, le Canada est si merveilleux que ça. Et je crois que la cause profonde d’un grand nombre de mes réalisations et de mes aventures est liée à cet intérêt. Les changements, la possibilité d’interagir avec toute sorte de gens dans toute sorte de situations, et surtout en Saskatchewan, en campagne, ça encourage la résilience, on devient survivant et on en apprend sur la conscience sociale et la vie en petite commune. Ça ne nous quitte jamais et peu importe où nous sommes au Canada, je crois que ça fait toujours partie des interactions avec les gens. Heureusement, mes parents croyaient très fortement à l’éducation postsecondaire. Il n’y a donc jamais eu de doute que ça ferait partie de mon parcours. Ce n’était pas une question de ce que je ferais, mais que je ferais quelque chose. Ma mère me disait que je pouvais accomplir n’importe quoi tant que j’y travaillais fort, tant que j’étais persévérante et dédiée. Ce conseil m’a toujours bien servi.

 

[00:05:37]

Stephanie: En parlant d’occasion, vous êtes devenue lieutenante-gouverneure en 2014. Lorsque vous vous êtes rendu compte que vous pourriez devenir lieutenante-gouverneure, quelles étaient vos attentes face au rôle?

 

[00:05:51]

Son Honneur : D’abord, il faut que vous sachiez que de devenir lieutenante-gouverneure ne faisait pas partie de mes plans. Ça m’a pris par surprise. J’ai reçu un appel, un appel préliminaire, qui m’a signalé la possibilité. J’ai bien remercié l’individu qui m’a appelé. J’étais très touchée. Mais je n’envisageais vraiment pas d’être le premier choix, considérant, par exemple, qui étaient mes prédécesseurs. Par contre, j’ai pleinement saisi l’occasion, et, bref, c’est une occasion merveilleuse. Je me sens très choyée d’occuper ce poste, donc j’ai aimé chaque jour depuis. J’apprends quelque chose de nouveau chaque jour, qu’y a-t-il de mieux? Euh, c’est, euh, ça n’a pas été surprenant pour plusieurs personnes, car j’ai dédié une grande partie de ma vie à la fonction publique, d’une façon ou d’une autre. Bref, vous savez comment fonctionne le gouvernement et vous comprenez les relations entre les représentantes et représentants vice-royaux, donc ce n’était pas nouveau pour moi. Et puisque j’ai travaillé à l’étranger, j’ai, au moins de façon informelle, une formation de diplomate, je peux donc effectuer les tâches qui y sont reliées. Donc je ne pense pas qu’il y ait eu des surprises ou des attentes qui m’ont prise au dépourvu.

 

[00:07:34]

Erin: D’après mon expérience et selon ce que j’ai entendu dire de votre personnel, vous êtes invitée à de nombreux évènements partout dans la province. Est-ce que les déplacements ont été une surprise? Vous attendiez-vous à ça?

 

[00:07:47]

Son Honneur : Non, je m’y attendais parce que si l’objectif de ma fonction est de représenter tout le monde en Ontario, comment puis-je l’atteindre si je ne connais pas les gens de l’Ontario, si je ne les vois pas travailler ou s’amuser? Pour moi, c’était très important d’au moins essayer d’être partout. C’est difficile. Ça serait beaucoup plus facile de me cloisonner ici à Toronto, puisqu’il y a tellement de choses qui s’y passent, mais il est très important d’essayer de comprendre qui sont les Ontariennes et les Ontariens en les visitant. C’est d’ailleurs une très bonne occasion de le faire. Je l’ai déjà dit, je connaissais déjà l’étendue de l’engagement requis en termes de déplacements et de temps, mais si vous me posiez la question « Y a-t-il quelque chose que je regrette ou que j’ai trouvé difficile », je dirais qu’il me manque de temps. Nous organisons, je crois en fait que cette année, c’était presque 800 évènements. Certains d’entre eux sont des évènements bilatéraux et d’autres, avec la COVID, sont de longs appels téléphoniques. Mais c’est un environnement très chargé, et je suis sur appel 24 h sur 24, 7 jours sur 7. Mais c’est fantastique, ça fait partie de la fonction.

 

[00:09:21]

Erin: Y a-t-il un moment mémorable en particulier? Il y en a probablement beaucoup.

 

[00:09:27]

Son Honneur : Oui, il y en a tellement. Vous savez, en y pensant, je ne peux même plus me souvenir de tout ce que j’ai fait au fil des années. Mais je suis très chanceuse parce que mon premier souvenir, si vous voulez le savoir, c’est de la fin de semaine avant mon investiture. Je visitais une communauté autochtone éloignée avec la comtesse de Sussex, ainsi que d’autres femmes qui m’accompagnaient. Et, d’une certaine façon, c’était un très bon début pour comprendre la relation entre la Couronne et les communautés autochtones selon les traités, par exemple. Donc c’était une importante première étape. Je me souviens du 150e anniversaire du Canada. Quelle année magnifie, 2017! J’ai visité beaucoup d’endroits. Nous avons commencé à vraiment écouter les gens : leurs ambitions, leur fierté et comment ils ont célébré, donc j’ai une foule de souvenirs liés à ça.

 

[00:10:46]

Stephanie: Vous avez mentionné que vous avez de la difficulté à trouver du temps. Y a-t-il d’autres défis en particulier que vous avez éprouvés dans le cadre de vos fonctions? Peut-être que ces défis n’étaient pas surprenants, mais qu’ils vous ont causé des problèmes?

 

[00:11:03]

Son Honneur : Enfin, je ne suis pas certaine si c’est un problème, mais quelque chose qui me tracasse sans cesse est d’avoir la responsabilité de protéger la dignité et l’intégrité de la Couronne et de demeurer apolitique et non prescriptive. En tant que personne qui a consacré sa vie à la politique publique, ça m’est très difficile de demeurer silencieuse et de ne pas dire certaines choses et de trouver des moyens pour discuter avec des gens sans être perçue comme prescriptive. Il y a tellement de choses dont je ne peux pas discuter et que je ne peux dire. Cependant, c’est très important pour protéger l’essentiel de la démocratie.

 

[00:11:58]

Erin: Nous avons récemment publié un épisode à propos des différences et des ressemblances entre le Parlement et le gouvernement, qui, je crois, était probablement un épisode révélateur pour de nombreuses personnes, car la distinction entre les deux est souvent difficile à comprendre. Pouvez-vous nous expliquer comment votre rôle en tant que lieutenante-gouverneure est lié au gouvernement par rapport au Parlement?

 

[00:12:21]

Son Honneur : Je crois qu’il y a des façons symboliques évidentes, par exemple lorsque j’accorde la sanction royale, je me présente souvent en Chambre et je le fais devant l’Assemblée. Alors que, chaque semaine, pendant la pandémie, lorsque je signe des documents du Conseil des ministres, je le fais souvent ici, dans cette pièce. Donc il y a certainement des moyens vastement différents, mais peut-être que je peux mieux l’expliquer comme ceci : l’une de mes responsabilités principales est de protéger le bon fonctionnement de notre gouvernement, de notre démocratie. La démocratie, c’est plus qu’un gouvernement : c’est la volonté du peuple. Ce qui nous amène à ma deuxième responsabilité principale : la représentation des gens de l’Ontario, envers eux-mêmes et envers les autres. J’y consacre une grande partie de mon temps. Et donc, je rencontre toutes les députées et tous les députés, puisque je visite régulièrement les circonscriptions. Donc, je ne fais pas de différence entre les députées et députés et les ministres, ou ceux de l’opposition et du gouvernement. Ma responsabilité est envers les gens de l’Ontario.

 

[00:13:54]

Stephanie: Plus tôt, vous avez touché le sujet de l’importance de votre rôle. Pouvez-vous expliquer pourquoi le rôle constitutionnel du lieutenant-gouverneur est si important à notre système parlementaire? Pour celles et ceux qui ne savent pas comment ça fonctionne ou peut-être que ces personnes n’ont pas écouté notre épisode sur la différence entre le Parlement et le gouvernement!

 

[00:14:11]

 Son Honneur : Bref, je crois que l’introduction et ce qu’on remarque sur papier sont une description formaliste. Le fait est que les lois ne sont pas adoptées tant que les projets de loi ne portent pas ma signature, de même pour les documents du Conseil des ministres, l’adoption des règlements et des décrets-lois. L’étape finale de tous ces documents est la signature de la lieutenante-gouverneure ou du lieutenant-gouverneur. Au fil du temps, bien sûr, par convention, la lieutenante-gouverneure ou le lieutenant-gouverneur ne cause aucune crise constitutionnelle en s’engageant dans les affaires du quotidien. Mais je m’intéresse beaucoup à ce qui se passe en Chambre et je pose souvent des questions, tant pour me tenir au courant des affaires que par curiosité à propos de certaines choses. Je m’intéresse surtout à la nature des consultations dans le cadre de la création de certains projets de loi. Et donc, j’ai l’occasion d’observer ce qui se passe et, encore, c’est toujours de la perspective de la population de la province. Je m’intéresse deuxièmement à la continuité. Notre constitution nous a permis d’évoluer plutôt que de mener à une révolution, donc notre parlement a beaucoup changé au fil des années, et il y a encore des discussions concernant la nature de la démocratie que veulent les gens au Canada. Mais ma responsabilité, je dirais, est de protéger l’intégrité de ce système et de m’assurer qu’il y a toujours un conseil exécutif fonctionnel, une première ministre ou un premier ministre qui siège, que les choses soient faites de façon à protéger la constitution.

 

[00:16:16]

Erin: Tout comme l’évolution au fil du temps. Au début, nous avons dit que vous êtes la 29e lieutenante-gouverneure de l’Ontario et la troisième femme à occuper le poste. Comment pensez-vous que le rôle de lieutenant-gouverneur a changé au fil du temps, peut-être à partir du début jusqu’à maintenant?

 

[00:16:39]

Son Honneur : Tout d’abord, toute personne qui s’intéresse à l’histoire doit savoir que le contexte est important. Et donc, c’est un rôle qui persiste, mais qui doit s’adapter au contexte du temps et du lieu. Nous le voyons certainement partout au Canada, puisque chacune et chacun des lieutenants-gouverneurs aujourd’hui s’acquitte de ses tâches à sa façon. Il y a certaines choses qui se ressemblent : la sanction royale, la signature de documents, toutes ces affaires constitutionnelles. Toutefois, la façon de tisser des liens avec la population diffère. Le rôle du lieutenant-gouverneur est principalement éducatif. C’est un rôle d’honneur, et chacune et chacun d’entre nous exerce ses fonctions d’une façon ou d’une autre. L’autre chose que je dirais c’est que puisque nous devons être très judicieux et ne pas être partisans ou politique, on m’a dit très tôt que la plupart des lieutenantes-gouverneures et lieutenants-gouverneurs préparent des discours, surtout parce que ce que nous disons peut être fortement critiqué. Je me souviens, alors que je venais de commencer, j’ai laissé le discours de côté lors d’une réunion publique et je me suis dit, tu sais, l’une des choses que je regrette beaucoup, c’est qu’on ne raconte pas nos histoires. On ne les raconte pas assez souvent, on ne les raconte pas assez bien, on ne partage rien. Et donc, je me suis nommée raconteuse en chef de la province. C’est quelque chose qui a vraiment trouvé écho auprès des gens, et c’est la partie la plus merveilleuse de ma fonction. Donc, je peux conduire sur la 401 en route vers un autre évènement et dire : « en passant, tu sais, j’ai entendu une histoire chouette à propos de telle communauté et elle a trouvé un moyen de contourner un problème particulier. » J’aime souligner ce que font les gens et partager des histoires avec les autres. C’est ce que j’aime le plus de ma fonction.

 

[00:18:56]

Stephanie: C’est une bonne transition à notre prochaine question, car vous avez parlé d’encourager un sens d’identité chez les Ontariennes et les Ontariens. Quelle importance accordez-vous à l’appui de différentes initiatives? Nous savons que ça prend beaucoup de temps, mais que ça représente une grande partie de la province.

 

[00:19:13]

Son Honneur : L’Ontario est une énorme province. Il y a différents évènements qui sont importants dans chaque circonscription. Pour certains, il est important de conserver la tradition d’une réception ici à Queen’s Park, où les gens peuvent voir les bureaux. Mais la continuité est importante. Chaque année, par exemple, il est important de prendre en photo les remises de distinctions dans le grand escalier. Donc il y a ce genre d’évènements. Nous sommes chanceux de pouvoir utiliser l’espace, par exemple, pour y organiser des expositions artistiques. Et, encore, pour les gens qui viennent en personne, que ce soit pour l’exposition artistique actuelle « En parlant de démocratie » ou pour une autre exposition que nous avons organisée auparavant, sur l’identité, par exemple, ou à propos des Grands Lacs avec de magnifiques tableaux, il y a de nombreuses façons d’assurer la continuité. Nous pouvons organiser des concerts et des évènements qui appuient des organismes particuliers, nous pouvons nous rassembler un vendredi soir dans un salon pour souper en tant que groupe de personnes qui ne se sont probablement jamais rencontrées, mais qui sont prêtes à discuter et à en apprendre plus sur un enjeu en particulier. Je peux, bien sûr, aussi simplement me présenter à des évènements communautaires. Par exemple, un évènement académique où je suis invitée à prononcer un discours d’ouverture ou traitant d’un sujet particulier. C’est une façon différente d’appuyer une cause, surtout d’influencer les jeunes, ce qui est important, surtout en ce qui a trait à la démocratie. Et puis il y a des centaines d’évènements tout bonnement amusants. Vous savez, j’aime aller dans les marchés locaux, par exemple, et jaser avec les fermières et les fermiers. Je l’ai beaucoup fait. Je suis aussi allée à des concerts et à des évènements partout dans la province. Mais il y a aussi des municipalités qui font des choses importantes, comme à Collingwood, où la ville essaye d’engager la communauté pour créer une communauté durable. Donc c’est important pour les gens de la ville que je participe à un de leurs évènements. Il ne manque pas de façons de faire les choses et j’essaie d’expérimenter avec chacune.

 

[00:21:58]

Erin: Vous avez mentionné de nombreux aspects de votre fonction et à quel point chaque jour est différent, mais y a-t-il peut-être une chose, ou peut-être plus, que vous souhaitez que tout le monde sache à propos du rôle de lieutenant-gouverneur ou de son Bureau?

 

[00:22:15]

Son Honneur : J’aimerais, bien sûr, parler de l’importance de l’institution en tant que partie fondamentale de notre démocratie et en tant que protection à de nombreux égards. Donc, ça, c’est une chose; une autre, c’est à quel point nous sommes accessibles. Je demande toujours aux gens : « pourquoi vous ne venez pas prendre un café avec moi? » Mais, vous savez, la cérémonie et les traditions sont très importantes. Évidemment, je ne veux pas minimiser ces éléments, mais les gens doivent savoir qu’ils peuvent communiquer avec moi et qu’ils peuvent venir participer à des évènements ici. En ce qui concerne les invitations — à vrai dire, je dis toujours aux gens de simplement m’inviter, même si je ne peux pas accepter toutes les invitations. Mais il s’agit de pouvoir montrer aux gens qu’il y a d’autres moyens moins formels d’interagir avec le Bureau de la lieutenante-gouverneure, qu’il y a des occasions d’observer le travail du Bureau et de voir comment ce travail affecte les individus.

 

[00:23:41]

Erin: Merci beaucoup de vous être jointe à nous aujourd’hui, Votre Honneur. C’était un vrai plaisir de parler avec vous.

 

[00:23:47]

Son Honneur : Merci beaucoup de m’avoir donné l’occasion très informelle de révéler ce que je fais au quotidien. Et aussi de pouvoir exprimer à quel point je me sens privilégiée d’occuper cette fonction et de représenter les gens de l’Ontario.

 

[00:24:12]

Erin: Je crois que le public a bien ressenti votre passion pour l’Ontario et son peuple. Merci encore.

 

[00:24:19]

Son Honneur : De rien. Prenez soin de vous.

 

[00:24:22]

Erin: Merci. Vous aussi.

 

[00:24:23]

Stephanie: Soyez à l’écoute pour le prochain épisode de « Parlons du parlement ».

 

[00:24:26]

Erin: On doit y aller. Je crois entendre la sonnerie.

 

[00:24:36]

Stephanie: Le balado « Parlons du parlement » est produit par la Direction du protocole parlementaire et des relations publiques de l’Assemblée législative de l’Ontario.

 

[00:24:42]

Erin: Médias sociaux gérés par la Direction du protocole parlementaire et des relations publiques de l’Assemblée législative de l’Ontario.

 

[00:24:47]

Stephanie: Les recherches ont été effectuées par le Bureau des recherches pour la Table de l’Assemblée législative de l’Ontario.

 

[00:24:52]

Erin: Merci de nous avoir écoutées. Si vous avez aimé cet épisode, veuillez nous appuyer en le partageant et en vous abonnant.

 

[00:24:58]

Stephanie: Pour plus d’anecdotes concernant le parlement de l’Ontario, suivez-nous sur Twitter (lien externe) et Instagram (lien externe) : @parloneducation. Et en anglais sur Twitter (lien externe) : @onparleducation.

 

[00:25:10]

Erin: Encore une fois, merci et à la prochaine.

 

*Note de la rédaction : Son Honneur fait mention d'une visite avec la comtesse de Sussex. Depuis lors, Son Honneur a confirmé avec le personnel de Parlons du parlement que c'était une visite avec la comtesse de Wessex.